Tandis que l'OPEP s'apprête à revoir son niveau de production à la baisse, voici un article qui remet en question l'idée selon laquelle croissance économique et développement durable seraient incompatibles:
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=48362
A méditer, avant que nous ne devenions sous-traitants ou clients captifs d'une grande "démocratie" comme la Chine!!!
C'est en fin de semaine que sera organisé un conseil européen chargé d'examiner la question du "paquet énergie/climat".
Parallèlement à cela, la Cour de justice des communautés européennes vient de condamner la
France à payer une amende forfaitaire de 10 millions d'euros pour non
transposition de la directive relative à la dissémination volontaire
d'organismes génétiquement modifiés (OGM) dans l'environnement. Ce texte a néanmoins été transposé en droit français par une loi "OGM" du 25 juin 2008... après que la Commission ait menacé la France d'une nouvelle astreinte financière pour non prise en compte d'un précédent jugement rendu en 2004!
La société SOITEC, spécialisée dans la microélectronique, a lancé en 2007 un plan d'économies d'énergie. Celui-ci aurait déjà permis à l'entreprise d'économiser près de 218 tonnes équivalent CO².
A la source de ces résultats: une volonté et une éthique. Qui se traduisent concrètement par la mise en oeuvre de moyens humains et financiers significatifs, et par l'adoption d'instruments spécifiques d'audit et de mesure. Par exemple, deux spécialistes en génie climatique ont été détachés pendant 8 mois sur le site de production de Bernin.
Pour une PME, cela peut paraître inabordable. Mais qu'on se le dise: c'est écolo, mais à moyen terme, c'est aussi rentable!
Business et développement durable ne sont pas toujours incompatibles, bien au contraire!
http://www.enviro2b.com/environnement-actualite-developpement-durable/27134/article.html
En temps de crise, il n'est pas toujours facile de suggérer au consommateur d'acheter durable, et donc de payer parfois plus cher. Mais les habitudes consommation évoluent tout de même. Le problème, c'est que l'offre durable peine à se développer!
http://www.cfo-news.com/
Parmi tous ceux d'entre vous qui ont déjà songé à se mettre au solaire, nombreux sont ceux qui devaient mettre en balance l'aspect parfois inesthétique des panneaux. Une société japonaise, Nihon Tele-communication Systems, a trouvé la solution: l'intégration de panneaux solaires en verre d'un bon centimètre d'épaisseur remplaçant ainsi potentiellement nos bonnes vieilles fenêtres. La technologie est encore en développement, et pour l'instant un mètre carré de ce verre génèrerait 70W d'électricité.
Cette innovation est prometteuse, puisque le panneau absorbe déjà 90% du rayonnement solaire, et filtre 99% des UV! Malgré le coût de cette technologie pour l'acquéreur (entre 1000 et 2000 euros le m²), les plus écolos d'entre nous consentiront à débourser cette somme en vue d'alimenter leur ordinateur portable, et de contribuer par la même occasion au développement de ce type de produits.
La société commercialise d'ailleurs le système "PV-vitres", destiné au marché résidentiel.
C'est désormais possible, depuis l'initiative proposée par Veolia Environnement dans la Communauté d'Agglomération Nice Côte d'Azur en 2003. L'hydroélectricité n'est certes pas une révolution. Par contre, encore fallait-il y penser: compte tenu du relief de la région, l'eau potable qui alimente Nice et ses alentours est sous forte pression.
Veolia qui devait jusqu'alors détourner une partie de cette énergie grâce à des « détendeurs de pression » installés dans les canalisations, a fait le pari de remplacer cet appareillage par des turbines produisant de l'électricité. Concrètement, ce dispositif devrait produire environ 60% de l'énergie nécessaire au fonctionnement du tramway niçois. En tout, 4 turbines devraient équiper l'agglomération d'ici le premier semestre 2009. Conclusion: boire l'eau du robinet permet de produire de l'électricité...
Les constructeurs proposent sur le marché de nombreuses solutions de chauffage alternatives, qui allient l'écologie aux économies d'énergie. En voici quelques exemples.
La cheminée propre
Certains fabricants ont mis sur le marché des cheminées d'appoint très mobiles, qui présentent l'avantage certain d'un design innovant et préservent tout la convivialité d'une cheminée traditionnelle. Dégageant très peu de CO2, elles fonctionnent à partir d'éthanol issu de betteraves sucrières, de fruits, de pommes de terre et de céréales. D'une très grande mobilité, elles ont en outre l'avantage d'être économiques: ½ litre d'alcool par heure permet de chauffer jusqu'à 50m2!
La chaudière à bois
Plus traditionnelle, elle présente l'avantage d'utiliser un combustible abondant, naturel et bon marché. On parle désormais de chaudières « biomasse ».
La chaudière à condensation
Il s'agit d'une chaudière au gaz qui détient un rendement exceptionnel de chaleur. L'appareil transforme l'énergie contenu dans le gaz en chaleur, puis force l'eau à se condenser avant son rejet. Ainsi, la combinaison de la combustion et de la condensation fournit un niveau de chaleur maximal tout en rejetant des quantités de CO2 négligeables.
La pompe à chaleur
Des appareils ont été conçus pour récupérer l'énergie de l'air ambiant (aérothermie) et de la terre (géothermie). Grâce à la pompe, ces appareils exploitent les calories naturelles par l'intermédiaire de capteurs et envoient cette énergie vers le circuit de chauffage de la maison. Cette technologie permettrait de réduire sa facture de chauffage de 70%, et surtout, ne produit aucun gaz à effet de serre.
La chauffage solaire
Il suffit de peu de panneaux pour capter l'énergie naturelle d'une journée ensoleillée. Celle-ci est gratuite, inépuisable et non-polluante. En absorbant la chaleur et en la renvoyant dans un réservoir grâce à un système de pompe, les panneaux peuvent également transformer l'énergie captée en électricité pour la rediriger vers le réseau de distribution de vos radiateurs et autres planchers chauffants.
Le Grenelle de l'environnement a fait couler beaucoup d'encre journalistique, mais n'a malheureusement pas révolutionné les politiques industrielle et énergétique françaises. En attendant une impulsion significative et symbolique de la part de nos gouvernements, nous sommes tous responsables. En effet, la consommation durable est possible, puisque les solutions alternatives existent, se démocratisent peu à peu, et deviennent même économiquement rentables.
Ce qui fait encore défaut, par contre, c'est la diffusion d'une information claire et pratique sur la manière dont chacun d'entre nous peut être un écocitoyen efficace au quotidien. Ce site n'a pas pour ambition de concurrencer les géants du développement durable sur internet, tels que l'ADEME. Il a simplement vocation à sensibiliser le lecteur et à susciter le débat sur ce qu'il est possible de faire aujourd'hui, compte tenu des technologies disponibles (et pourquoi pas, des savoir-faire ancestraux que la vie urbaine a relégué au rang des recettes de grand-mères!).
Par exemple, nous vous proposerons bientôt de débattre du potentiel des biocarburants: quelle empreinte écologique? Quel coût, quelle fiscalité? Quelles externalités? Nous y consacrerons un dossier informatif, à l'heure où la pénurie annoncée de pétrole met en concurrence des technologies énergétiques très diverses, ayant atteint des stades de maturité encore très hétérogènes.
A très bientôt
